• Contrat aléatoire

    Contrat aléatoire

     

    Contrat aléatoire

     

     

    Ce document fait référence à la loi Soult  du 21 mars 1832. Cette  loi definit le mode de recrutement du contingent : il se fait par un tirage au sort entre tous les jeunes gens ayant accompli leur vingtième année au 1er janvier. Au terme d'un service de sept ans, les soldats demeurent tenus à des revues et exercices périodiques. 

    Cette loi prévoit, pour les malchanceux tirés au sort, la possibilité de se faire remplacer et laisse toute liberté aux contrats de remplacement. Ces contrats étaient établis par des compagnies, moyennant une somme à forfait, qui se chargeaient soit de fournir un homme, soit d’assurer d’avance contre les mauvaises chances du tirage. Ce contrat était appelé aléatoire, car il était signé avant le tirage au sort, mais quel que soit le résultat de celui ci, la compagnie était toujours gagnante. Si le signataire du contrat n'était pas tiré au sort, elle empochait quand même un pactole. S'il était tiré au sort, elle ne remettait au remplaçant qu' une partie de la somme reçue, se réservant la plus grosse part. Les sieurs Pallandre et Fidelle profitent du système, puisque l'un est propriétaire, l'autre rentier, des occupations pas trop pénibles. Ce système pervers de contrats sera corrigé des années plus tard. 

    Etienne, prudent, a signé un contrat aléatoire, et a du se féliciter de cette décision, puisque le tirage au sort lui a été défavorable. Pallandre et Fidelle ont mobilisé Michel Malon pour le remplacer. Michel Malon a, en quelque sorte, sauvé la vie d' Etienne en perdant la sienne au cours du remplacement. (Soldat remplaçant)

     


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