• Hypothèques

     

    Une longue succession d'emprunts va commencer, à partir de 1890. les actes sont signés d' Etienne, mais aussi de Fanny. Etienne est âgé de 64 ans, Fanny de 48 . Après le décès d' Etienne, en 1903, c'est son plus jeune fils, Louis, qui va lui succéder au moulin, et rembourser les emprunts en cours.

     

    7 décembre 1891

    Hypothèques

    Hypothèques

    Hypothèques

    Hypothèques

    Hypothèques

    Hypothèques

    Hypothèques

    Obligation, signée chez Jules Vallet, notaire à Serrières. Laurent Claude Chataigner, de Vodiné, commune de Serrières, prête 2500 Francs aux époux Paret-Barge. Fanny, toujours vigilante quand il s'agit de son nom de jeune fille, a du signaler la confusion, et le notaire a rajouté le nom de Berger dans la marge. Les actes deviennent de plus en plus longs et précis. Passons donc rapidement, pour retenir que le prêt doit être remboursé dans 4 ans, que les Paret hypothèquent leurs biens et que Fanny a déjà emprunté 1000 Francs à Antoine Guillot, de St Appolinard, un mois auparavant , le 11 novembre.

    En 1901, l'hypothèque et le prêts sont renouvelés . L'emprunt sera remboursé à la nouvelle échéance par Louis, le 7 février 1911.

     

    9 juillet 1892

    Obligation signée chez le notaire Feuillet , à Maclas. Marie Claudine Roué, couturière à St Julien Molin Molette prête 1200 Francs au couple. Cette obligation n'a pas été retrouvée pour l'instant dans les archives, contrairement à la quittance du remboursement datée du 9 septembre 1907.

     

    27 novembre 1892

      IMG2937 à 40I lien

    Nouvelle obligation, signée chez Jules Vallet. Cet acte ressemble à l'obligation Chataigner, et peut être consulté en cliquant sur les liens suivants :

    Donnet1 ,Donnet2, Donnet3Donnet4.

    Le prêteur, Jean-Pierre Donnet est un confrère, il est meunier à Serrières. Il prête 1000 Francs qui doivent être remboursés dans un an. Les biens sont à nouveau hypothéqués.

     

    27 octobre 1893

    Hypothèques

    Etienne signe une reconnaissance de dette de 317 Francs au notaire Vallet, frais des obligations des 2 actes précédents et d'une obligation à Martinaud du 16 décembre 1888.

     

    23 novembre 1894

    Hypothèques

    Exceptionnellement, cette note n'est pas un emprunt : Paret verse 40 Francs d'intérêts à Donnet pour l'obligation du 27 novembre 1892.

     

    4 décembre 1897

    Hypothèques

    C'est une quittance de subrogation, signée chez le notaire familial, Vallet .

    Cet acte est assez long, voici donc des liens pour le lire, et un court résumé ci dessous.

    Marti1 , Marti2 , Marti3 , Marti4 , Marti5 , Marti6 , Marti7  

    Martinaud, qui avait prêté 3000 Francs le 16 décembre 1888 est remboursé par le couple Paret, et la créance est reportée sur deux nouveaux subrogeants : Jean Meyrand, de Vodine, Serrières pour 2000 Francs et Antoine Guinot, de Bayard, Bogy pour 1000 Francs.

    Les créanciers ont la possibilité de récupérer l'hypothèque. Ce qu'ils font, sans trop se presser, puisque les modifications seront enregistrées le 20 juin 1908.

    La somme doit être remboursée dans un an. Sans vouloir préjuger de l'avenir, le couple Paret semble enlisé dans des difficultés financières, et le remboursement dans un an paraît bien incertain.

    Effectivement, c'est Louis qui remboursera une partie de cette somme, le 8 février 1911 ! Meyrand lui signe une quittance pour les 2000 Francs qui lui reviennent.

     

    13 janvier 1898

    Hypothèques

    Etienne et Fanny parviennent à rembourser quelques intérêts, dont 158 Francs à Claudine Marie Roué, pour l'obligation de 1892.

     

    27 Juillet 1899

    Hypothèques

    Plein de bonne volonté, Etienne affirme qu'il paiera le 8 aout à Mantelin de Lupé, 1000 Francs d'annuités et d'intérêts échus. On apprend qu' Etienne a signé une obligation pour 5000 Francs.

    Le 8 aout 1907, Louis reconnaît devoir 600 Francs d'intérêt. Le capital a été remboursé, puisque le 23 février 1917, Mantelin signe un reçu de 150 Francs pour solde de tout compte.

     

    Un siècle se termine... La république est maintenant bien implantée en France. Les présidents se succèdent : Félix Faure ne terminera pas son mandat, mais sa « mort heureuse » le fait rentrer dans la postérité.

    Quand à nos meuniers, ils se modernisent probablement : turbines, cylindres métalliques, moteurs... Ce qui explique cet endettement qui se poursuit à l'aube de ce XXème siècle.

     

     

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :